RAY DI PALMA
La Gambade




Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Vincent Dussol.
Collection Du poème


Prix : 22 euros
Nombre de pages : 232
Format : 16 x 22 cm
Parution : 2013
ISBN 978-2-915684-36-0


Présentation :
Ce livre rassemble cinq textes parus sous formes de livres séparés et un poème long, "Territoire" paru dans une anthologie de textes de jeunesse de Ray DiPalma.
Territoire, Planh, et Corridor Métropolitain sont les textes les plus proches des expérimentations des "poètes du langage" auxquelles Ray avait participé.
Max et Max/Suite constituent un des amonts de l’œuvre de DiPalma. Max a tout d’une œuvre de jeunesse dans le meilleur sens du terme : énergie, prise de risque, liberté absolue de ton.
Lettres paru en 1998, faisait en soixante-trois sonnets une forme de bilan du parcours esthétique de DiPalma. On y retrouvait brièvement les personnages des deux Max.
Les trois autres traductions sont de textes postérieurs à Lettres. Ils couvrent la dernière décennie.
Enfin, traduire La Gambade pour compléter le présent projet de livre, c’est pour montrer où en est, aujourd’hui, Ray DiPalma. Après une période d’écrits diaristiques (1998-2006) rassemblés dans le livre The Ancient Use of Stone, déjà paru chez Grèges, il est revenu à des formes à l’aspect souvent plus délié, sinon narratif.
Les textes de DiPalma se déplient lentement pour le lecteur. Mais ils valent la peine de rester. Ils sont une source extraordinaire d’aphorismes, de formulations ouvragées et heureuses, fruits d’un travail intellectuel dans lequel la souplesse de la poésie laisse toujours entrer de la lumière. C’est du reste ce qu’avait remarqué Robert Creeley. 
Né en 1941 en Pennsylvanie, Ray DiPalma est un poète américain et artiste visuel. Son œuvre, qui compte une cinquantaine de livres, se caractérise par une recherche formelle exigeante. Les critiques reconnaissent en lui un poundien profondément marqué par l’œuvre de Beckett. Ray DiPalma a été partie prenante dans le mouvement des "Language Poets" au sein duquel il a eu une intense activité éditoriale. Certains pans de son œuvre démontrent un dialogue évident avec d’autres grands noms de la poésie américaine : Frank O’Hara, John Ashbery, George Oppen, Edward Dorn, Charles Olson mais aussi avec des poètes français comme Emmanuel Hocquard ou Claude Royet-Journoud.
On pourrait le définir comme "scrutateur". C’est un observateur passionné des mouvements de la pensée, des détours du langage, des ironies de l’histoire et du hasard, des reflets incessants qui s’y créent. Il y a du Walter Benjamin en lui par le collectage de citations pour future mise en miroir, dont ses œuvres diaristiques des années 2000 peuvent témoigner. Son travail le plus récent (2010-2012) brasse la culture populaire américaine du XXe siècle dont il rassemble des fragments souvent recréés en de vastes mosaïques nimbées de nostalgie.