JOSEPH VON EICHENDORFF
Poèmes de l'étrange départ




Traduit de l’allemand, présenté et annoté par Philippe Marty. 
Collection Lenz


Prix : 12 euros
Nombre de pages : 112
Format : 14 x 19 cm
Parution : 2013
ISBN 978-2-915684-39-1


Présentation :
Les poèmes de Joseph von Eichendorff (1788-1857) sont des Lieder (des chansons, des airs, des hourras), mis dans la bouche des personnages de ses nouvelles et de ses romans, qui les chantent en s’accompagnant au violon ou à la guitare, le plus souvent en voyage, à pied, à cheval, en voiture, en forêt ou rêvant la nuit au balcon. Car le héros de Eichendorff est un Wanderer, un vagant. Et le Wanderer est un héros au sens véritable, un demi-dieu à l’instant où il se met en route, un envoyé de Dieu, envoyé voir en tous lieux les merveilles du monde. Dans chaque pas du Wanderer se rejoignent le religieux et le mondain, le spirituel et le sensuel, le désir du ciel, la nostalgie de l’enfance et du château de Lubowitz, au bord de l’Oder, et la joie printanière. Wandern, intraduisible et merveilleux, le Wandern du romantisme, donne l’unité de ce recueil.
Les poèmes de Eichendorff ont été recueillis pour la première fois dans un volume séparé en 1837, sous le titre Gedichte von Joseph Freiherrn von Eichendorff, à Berlin, chez Dunckler & Humblot. En 1841 est publié, à Berlin chez M. Simion, le premier volume des Werke de Eichendorff, qui contient les poèmes. C’est ce texte que suit le premier volume des Werke publié en 1970 à Munich chez Winkler, que nous suivons à notre tour. L’arrangement des poèmes en huit sections ("Wanderlieder", "Sängerleben", "Zeitlieder", "Frühling und Liebe", "Totenopfer", "Geistliche Gedichte", "Romanzen", "Aus dem Spanischen"), leur succession et certains titres n’ont sans doute pas été décidés par Eichendorff lui-même. Les poèmes que nous avons choisis et traduits ne sont pas pris seulement dans la section « Wanderlieder » (voir les notes sur chaque poème). Les trois derniers poèmes traduits ici se trouvent dans le volume IV des Werke (München, Winkler, 1980) qui donne les poèmes non recueillis dans le volume de 1841.